Photographe, vidéaste et performer français, né en 1983, Romain LALIRE questionne le réel : cette perte de repères le fascine. Il la matérialise avec une approche pluridisciplinaire. « Je tente de révéler ce qu’il y a de plus beau dans l’invisible et le transforme en images sensibles. »
La création d’images a pris plusieurs directions dans son parcours atypique : Images corporelles tout d’abord avec une formation à l’art du mime dans l’école internationale de mimodrame Marcel Marceau où la question de l’invisible et sa matérialisation ont été (et sont encore) des axes de recherche.
Images impossibles ensuite grâce à la magie qui a été pendant longtemps son médium principal. Il l'a mise au service d’artistes, notamment le collectif KIT ( Printemps de Septembre- Toulouse), Olivier Dollinger pour « The missing viewer » ou encore « Abstract Telling » dans lequel il a réinterprété plusieurs oeuvres vues sous le prisme de la magie et du mime.
De nombreuses collaborations théâtrales lui ont également permis d’explorer d’autres manières de produire des images sur scène. Dans le spectacle « Baroque fantastique » de la compagnie « Les Ombres », il a travaillé le mapping avec la projection d’ombres sur un décor constitué de voiles. Celles-ci se jouaient des musiciens sur scène, se dédoublaient et participaient à une perte de repères.
Il a également créé les effets visuels du « Cercle des illusionnistes » d'Alexis Michalik, assisté Thierry Collet sur la mise en magie des « Ombres blanches » de la Cie Pernette, ou encore « Le préambule des étourdis » d’Estelle Savasta, « Jamais Jamais » des arpenteurs de l’invisible, ou encore récemment sur « La ménagerie de verre » mise en scène par Charlotte Rondelez.
Il crée des performances qu'il présente dans des contextes très variés : « Do Disturb » par exemple au Palais de Tokyo, mais également en événementiel pour des marques de luxe (Louis Vuitton, Hermès, Cartier,...)
Il a créé le studio de l’imaginaire en intégrant en Juin 2019 le Numeric Lab au centre des arts d’Enghien-les-bains afin de continuer l’exploration de nouvelles écritures, en axant son travail sur le digital. Réalité augmentée, logiciels génératifs, programmes en temps réel, mapping, capteurs sensoriels... Autant d’outils fabuleux avec lesquels il compose désormais pour mieux questionner le réel et notre rapport à l’image : le tout numérique, la multiplicité des supports, notre (sur)-consommation des médias et l’omniprésence des technologies dans nos vies.
Son travail tend désormais à donner un sens à toute cette profusion et la matérialise sous forme d’expositions photographiques et d'installations interactives.
Biography – Romain LALIRE
Photographer, videographer and perfomer, Romain LALIRE questions reality : this loss of reference points fascinates me. he tries to materialize it with a sensitive and multidisciplinary approach. The creation of images has taken several directions in my atypical career: "Corporal images" First of all with a training in the art of mime at the Marcel Marceau International School of Mimodrama where the question of the invisible and its materialization have been (and still are) lines of research.
"Impossible images" then, thanks to the magic that was for a long time my main medium. I put it at the service of artists such as the collective KIT (Printemps de Septembre- Toulouse), Olivier Dollinger for "The missing viewer" or "Abstract Telling" in which I reinterpreted several artworks seen through the prism of magic and mime. Numerous theatrical collaborations have also allowed me to explore other ways of producing images on stage. In the show " Baroque fantastique " by the company " Les Ombres ", I worked on mapping with the projection of shadows on a set made up of sails. The shadows played the musicians on stage, splitting up and participating in a loss of reference.
He also created the visual effects for the "Le cercle des illusionnistes" by Alexis Michalik, assisted Thierry Collet on the magic of " Ombres blanches " by the Pernette Company, or " Le préambule des étourdis " by Estelle Savasta, " Jamais Jamais " by les arpenteurs de l'invisible, or again recently on " La ménagerie de verre " directed by Charlotte Rondelez.
He creates performances that I present in a wide variety of contexts: "Do Disturb" for example at the Palais de Tokyo, but also in events for luxury brands (Louis Vuitton, Hermès, Cartier,...).
In June 2019, I joined the Numeric Lab at the arts center of Enghien-les-bains in order to continue the exploration of new writings, by focusing my work on digital. Augmented reality, generative software, real-time programs, mapping, sensors... So many fabulous tools with which I now compose to better question reality and our relationship to images: the digital whole, the multiplicity of media, our (over)-consumption of media and the omnipresence of technology in our lives.
His work now tends to give meaning to all this profusion and materializes it in the form of photographic exhibitions and interactive installations.
